Larissa Dolina, la chanteuse emblématique et favorite de Vladimir Poutine, se retrouve en plein tourbillon médiatique en raison d'une affaire d'escroquerie. À 70 ans, la célèbre artiste avec son look scintillant et ses performances télévisées a connu une chute spectaculaire, passant du statut d’idole à celui de icône de l’injustice.
Sur les écrans de la télévision d'État, elle brille toujours, entourée d'orchestres, mais l’actualité récente a révélé des zones d’ombre sur sa vie personnelle. Selon les informations rapportées par le média indépendant The Bell, Dolina a vendu son appartement de luxe pour plus d'un million et demi d'euros, mais a été victime d'une escroquerie qui l'a poussée à perdre son bien et l'argent de la vente.
Ce qui a suscité une onde de choc dans le pays, c'est que la justice, pourtant critiquée pour son impartialité, a décidé d’annuler la vente et de rendre l’appartement à la chanteuse, laissant la nouvelle propriétaire sur le carreau. De nombreux Russes ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux, décrivant cette situation comme un « passe-droit » réservé à ceux qui sont en faveur du régime. Des artistes et figures publiques, même pro-Kremlin, ont manifesté leur désaccord face à cette décision controversée.
Malgré le début du conflit en Ukraine, Dolina a poursuivi ses apparitions, allant jusqu'à se produire dans des régions ukrainiennes occupées, étalant ainsi son soutien indéfectible au Kremlin. Cette situation soulève des questions critiques sur les interconnexions entre pouvoir et justice en Russie, illustrées avec brio par Le Monde, qui évoque une société de plus en plus lassée par les privilèges accordés à certaines personnalités.
Avec des internautes qui qualifient Dolina de "femme la plus détestée de Russie", on constate que le mécontentement face aux inégalités s'intensifie. La musique, qui était autrefois une source d'évasion et de réconfort, peine à masquer un système perçu comme gravement injuste. Larissa Dolina, malgré ses succès, apparaît désormais comme un symbole de l'impuissance des citoyens face à ceux qui, comme elle, bénéficient de la protection du pouvoir.







