Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a annoncé sa prochaine visite à Moscou pour rencontrer le président russe, Vladimir Poutine. L'objectif principal de cette rencontre, prévue pour le 28 novembre, est de garantir un approvisionnement énergétique sécurisé pour la Hongrie durant l'hiver à venir.
« Je vais à Moscou pour m'assurer que notre approvisionnement en énergie est solide et à un prix abordable », a déclaré Viktor Orbán dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Cette rencontre survient dans un contexte de tensions internationales, exacerbées depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Orbán, réputé pour son approche pragmatique vis-à-vis de Moscow, a souligné l'importance de maintenir les liens avec la Russie, notamment en matière d'énergie. « Les États-Unis nous ont accordé une dérogation aux sanctions imposées sur le pétrole russe, ce qui nous permet d'envisager des options d'approvisionnement », a-t-il ajouté, faisant référence à une récente rencontre avec Donald Trump.
Malgré son rapprochement avec Washington, le Premier ministre hongrois n'a pas véritablement diversifié les sources d'approvisionnement énergétique du pays, ce qui le rend vulnérable en cas d'évolution négative du marché. L'expert en géopolitique, Jean-Michel Quatrepoint, a déclaré : « La Hongrie doit faire preuve de prudence. Sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie pourrait devenir un point de tension si la situation en Ukraine se dégrade encore. »
Dans un contexte où l'Europe tente de réduire sa dépendance énergétique à l'égard de la Russie, la position d'Orbán suscite des critiques tant sur la scène nationale qu'internationale. Les partis d'opposition en Hongrie voient d'un mauvais œil ce rapprochement, soulignant le besoin de diversifier les sources d'énergie pour garantir l'avenir du pays.







