Une récente polémique sur les réseaux sociaux a éclaté autour d'un pourboire jugé insuffisant par une serveuse à New York. En effet, alors que quatre clients français ayant passé une soirée dans un restaurant se sont vus attribuer une note de près de 3 000 dollars, le pourboire de 200 dollars laissé leur a valu des critiques virulentes.
La serveuse, qui avait pourtant mentionné que les clients avaient "adoré le repas et le service", a exprimé sa déception sur X (anciennement Twitter), déclarant que cela ne représentait qu'à peine 7 % de l'addition totale. Elle a avoué qu'elle commençait à "démystifier" son aversion envers les Français, avant que cet incident ne vienne raviver ses frustrations.
Le tweet est rapidement devenu viral, atteignant près de 16 millions de vues et suscitant un vif débat. De nombreux internautes ont pris le parti des clients, soulignant les dérives d'un système de pourboires qui place une pression excessive sur les serveurs. "Comment peut-on être en colère pour un pourboire qui pourrait représenter une journée de salaire pour beaucoup de gens?", a demandé un internaute.
Cette situation relance la discussion sur la culture du pourboire aux États-Unis, où il est souvent considéré comme un moindre mal face à des salaires de base insuffisants. La question de savoir si les pourboires devraient être intégrés dans le prix du service est plus pertinente que jamais, comme l'a noté Le Monde. Dans un système où les serveurs comptent sur ces pourboires pour gagner leur vie, il est évident que la pression est forte, mais cela soulève aussi des questions sur les attentes des clients. C'est un débat qui mérite d'être entendu, surtout dans un monde où les normes de service évoluent constamment.







