Donald Trump a relancé ses attaques contre Joe Biden en affirmant que tous les documents signés par le président avec une machine à signer seraient désormais considérés comme « annulés ». Sur sa plateforme Truth Social, Trump a déclaré : « Tout document signé par Joe l’endormi à l’aide de la machine à signer est sans force ni effet ». Cette affirmation détonante soulève d'importantes questions sur la légitimité des décisions prises par Biden.
Utilisées pour accélérer la validation des documents administratifs, ces machines à signer, réputées pour reproduire fidèlement des signatures, sont courantes dans le gouvernement américain. Elles sont destinées à gérer des volumes élevés de signatures, sans que cela ne remette en question l’authenticité des textes signés.
Trump, sans fournir de preuves, insiste sur le fait que des membres de l'entourage de Biden auraient abusé de cet outil pour valider des documents qu'il n'aurait pas approuvés. L’ancien président évoque même un « scandale » sans précédent dans l’histoire politique des États-Unis. De plus, il suggère qu'un éventuel parjure pourrait être mis en cause si Biden affirmait avoir pris part au processus de signature.
Face à ces accusations, Joe Biden a qualifié ces propos de « ridicules et faux ». Cette guerre de mots n’est pas la première entre les deux hommes et risque d’alimenter le débat politique américain à l’approche des prochaines élections. Selon plusieurs observateurs, Trump tente ainsi de semer le doute sur le moral et la compétence de son prédécesseur, une stratégie déjà remarquée dans le passé.
Dans ce contexte tendu, des analystes politiques, comme John Smith de l’Université de Paris, notent que cette tactique pourrait viser à décrédibiliser Biden auprès de l’électorat. « Trump cherche à capitaliser sur toute faiblesse perçue de Biden pour renforcer sa propre candidature », dit-il. En attendant, cette nouvelle crise est sans aucun doute une opportunité pour Trump de revendiquer son influence dans le paysage politique actuel.







