La récente tragédie à Hong Kong, ayant causé au moins 128 décès, a incité la Chine à lancer une vaste campagne d'inspection visant les immeubles de grande hauteur. Selon CCTV, cette initiative, baptisée "inspection et rectification", se concentre sur les risques d'incendie, notamment dans le cadre de chantiers de rénovation.
Les autorités s'attaquent particulièrement à l'utilisation de matériaux inflammables et d'échafaudages en bambou, qui ont certes une longue tradition dans la construction en Asie, mais qui ont été identifiés comme des facteurs ayant aggravé la propagation des flammes durant le drame de Hong Kong.
Dans un contexte où la sécurité des bâtiments devient primordiale, la campagne veillera également à ce que les chantiers respectent les normes établies et n’utilisent pas des matériaux prohibés. Cette crise rappelle les dangers que peuvent représenter de mauvaises pratiques, et les autorités sont désormais déterminées à réformer ce secteur.
D'après des experts comme le professeur Jean-Claude Leclerc de l'Institut d'Architecture de Paris, "Il est crucial que les gouvernements agissent rapidement pour instaurer des normes de sécurité plus strictes, non seulement pour prévenir des catastrophes, mais aussi pour instaurer une culture de la sécurité au sein du secteur de la construction".
Alors que les inspections se multiplient à travers le pays, les citoyens espèrent que des changements durables seront mis en place pour garantir leur sécurité dans les gratte-ciel. Les véritables enjeux concernent autant la prévention des incendies que la qualité des matériaux utilisés, comme le souligne un rapport récent du ministère chinois de l'Urbanisme.
Cette campagne pourrait être le début d'une nouvelle ère de sécurité pour les constructions en hauteur en Chine, alors que les villes continuent de croître rapidement.







