Les inondations dévastatrices qui touchent l'Indonésie, la Thaïlande et la Malaisie ont causé plus de 350 décès, selon les dernières estimations des agences gouvernementales. Ce phénomène météorologique, alimenté par d'intenses pluies, a plongé des milliers de personnes dans le désespoir.
En Indonésie, la province du Sumatra du Nord est particulièrement touchée, avec un bilan atteignant 116 morts. Le porte-parole de l'agence régionale de gestion des catastrophes, Ilham Wahab, a signalé qu'au-delà de 90 personnes manquent encore à l'appel. D'autres provinces comme le Sumatra occidental et Aceh n'ont pas été épargnées, faisant également état d'un grand nombre de pertes humaines.
En Thaïlande, la situation est tout aussi alarmante, avec un chiffre de 162 morts enregistré dans le sud du pays, dont 126 à Songkhla, une des régions les plus touchées. Les eaux ont atteint jusqu'à trois mètres dans certaines zones, dépassant les niveaux ressentis durant la dernière décennie. Face à cette crise, des camions frigorifiques ont été mobilisés pour faire face à l'afflux des dépouilles.
Le Premier ministre thaïlandais, Anutin Charnvirakul, a présenté ses excuses publiques et promis que des mesures seront prises pour éviter de nouvelles catastrophes. Il a annoncé que des compensations financières pourraient atteindre jusqu'à 62 000 dollars pour les familles endeuillées.
Dans le pays voisin, la Malaisie a enregistré deux décès dans l'État de Perlis. En raison des conditions climatiques instables, la saison des pluies, qui s'étend généralement de juin à septembre, provoque souvent des inondations dévastatrices.
En ajoutant à ce tableau tragique, le Sri Lanka a également été touché par des inondations et des glissements de terrain, causant au moins 123 morts et près de 44 000 déplacés. Le gouvernement sri-lankais a lancé un appel à l'aide internationale pour soutenir les près de 500 000 personnes affectées par ce désastre.
Des experts en climatologie avertissent que le changement climatique exacerbe la fréquence et l'intensité de tels événements météorologiques. Chaque élévation d'un degré Celsius dans l'atmosphère permet à celle-ci de retenir 7% d'humidité supplémentaire, contribuant à une pluviométrie encore plus extrême. Selon une étude récente de Le Monde, ces phénomènes météorologiques pourraient devenir la norme, entraînant des conséquences désastreuses pour la population et les infrastructures.







