Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a formellement demandé une grâce au président Isaac Herzog, alors qu'il est confronté à des accusations de corruption. Cette demande, annoncée le dimanche 30 novembre, soulève des enjeux significatifs concernant son avenir politique. Selon le communiqué du bureau de la présidence, « cette demande de grâce exceptionnelle sera examinée avec sérieux », indique l’institution.
Dans le même temps, l'armée israélienne a rapporté avoir éliminé quatre membres du Hamas à Rafah, au sud de Gaza, alors qu'ils émergeaient de tunnels. Des sources ont fait état de négociations sur un groupe de combattants du Hamas bloqués dans ces infrastructures souterraines, soulignant l'accentuation des tensions dans la région. Un responsable du Hamas a déclaré que « entre 60 et 80 combattants » pourraient être piégés sous terre, une situation qui complique davantage le paysage de conflit actuel.
Ce weekend, l'armée israélienne a déjà annoncé avoir neutralisé plus de 30 combattants tentant de s'enfuir de ces installations, un chiffre qui pourrait encore évoluer. Les interventions militaires et les discussions internationales se multiplient, notamment avec la formation en cours de centaines de Palestiniens en Égypte pour créer une force policière dans une Gaza post-conflit, comme l'a révélé Le Monde.
Cette dynamique souligne non seulement les litiges internes en Israël, mais également l'évolution des forces sur le terrain à Gaza, ce qui pourrait influencer les futures négociations de paix. Parmi les analystes qui suivent de près ces événements, certains mettent en garde contre une escalade potentielle de la violence, tandis que d'autres voient une lueur d'espoir dans les efforts de réhabilitation à long terme de la région.







