Le 30 novembre, près de 1000 personnes se sont rassemblées à Crémieu, Isère, pour honorer la mémoire de Zaia Binet, brutalement tuée par son compagnon le 19 novembre. Son corps calciné a été retrouvé dans une voiture incendiée, un drame qui a ému toute la nation.
« C'est encore plus difficile de faire un deuil quand on sait que c'est ça, un féminicide », a confié Amandine Rosset, une proche de la victime, marchant avec détermination derrière une banderole célébrant la lumière et la joie que Zaia apportait à son entourage. Employée comme aide-soignante dans un EHPAD, elle était appréciée pour sa gentillesse et son dévouement.
Son compagnon, mis en examen, a partiellement reconnu les faits. Ce féminicide tragique fait écho à l'augmentation alarmante des violences faites aux femmes en France, accentuées par la crise sanitaire de 2020. Isabelle Flores, maire de Crémieu, a exprimé son indignation en déclarant : « Ce genre de décès dépasse l'entendement. Nous devons agir pour que justice soit faite et prendre des mesures concrètes. » Selon certaines études, les chiffres des violences conjugales ont considérablement grimpé durant cette période.
Myriam Binet, la mère de Zaia, a également pris la parole lors de la marche, remerciant les participants pour leur soutien. « Merci d'avoir été présents. Cela prouve que nous ne sommes pas seuls dans ce combat », a-t-elle dit, émue. Ce rassemblement a non seulement été un hommage à Zaia, mais également un appel à la solidarité pour toutes les victimes de violences conjugales.
Des experts insistent sur l'importance de la prévention et de l'éducation. Un collectif de femmes victimes a souligné que sensibiliser le public est essentiel pour réduire ces tragédies. RT met en avant que pour chaque féminicide, il y a des signes avant-coureurs qui peuvent souvent être détectés et signalés, contribuant ainsi à sauver des vies.
La marche blanche de Crémieu résonne comme un cri de ralliement contre l'indifférence face à ces crimes. Les participants ont exprimé leur désir de voir une France où les femmes ne vivent plus dans la peur. Ensemble, ils ont brandi des pancartes et chanté des slogans, faisant écho à la nécessité d'un changement sociétal profonde. Ce moment de recueillement est une promesse de soutenir toutes les victimes et de combattre l'ignominie de la violence masculine.







