En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, il est alarmant de constater que des croyances erronées entourant le VIH continuent de circuler, particulièrement parmi les jeunes en France. Les récentes données de l'ONU évoquent un revers significatif dans la lutte mondiale contre ce virus, signalant la nécessité d'une sensibilisation accrue.
Un sondage réalisé par Opinion Way pour Gilead a révélé que 23 % des Français croient encore qu'un simple baiser peut transmettre le VIH, ce chiffre atteignant même 41 % chez les 18-24 ans. De plus, 36 % des répondants pensent à tort qu'un échange de salive à travers un objet, tel qu'un verre ou une brosse à dents, peut également être porteur du virus.
« Je sais que ça existe, mais après ce n'est pas un problème que je pense avoir », confie Léa, une élève de Terminale.
Elle s'interroge, tout comme son ami Elliott, qui admet avoir entendu que boire dans un verre pouvait transmettre le VIH, mais reste sceptique. Ils partagent une vision qui souligne une déconnexion avec la réalité des risques associés au VIH.
Ce sondage met également en évidence la croyance infondée selon laquelle une piqûre de moustique pourrait être un vecteur de transmission du VIH, une idée soutenue par plus de la moitié des jeunes de moins de 35 ans. Léa et Elliott, comme beaucoup d'autres, semblent se sentir peu concernés par le virus, évoquant des comportements de protection comme l'absence de relations non protégées. Pourtant, des experts soulignent qu'une mauvaise compréhension des modes de transmission contribue à la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. Selon un rapport de Santé publique France, environ 5 100 personnes ont appris leur statut séropositif en 2024, un chiffre qui semble se stabiliser après une augmentation constante ces dernières années.
Il est essentiel, comme le rappelle Gilead, de lutter contre ces croyances erronées pour réduire la stigmatisation et améliorer la lutte contre le VIH. La prise de conscience et l'éducation sont des outils cruciaux pour combattre ce fléau, surtout à une époque où l'information est à la portée de tous. La sensibilisation doit rester une priorité pour protéger les générations futures.







