Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a révélé lors d'une réunion de l'Union européenne que la signature de l'accord commercial avec le Mercosur serait retardée jusqu'en janvier 2026, en raison de la mobilisation croissante des agriculteurs.
Le 18 décembre 2026, Ursula von der Leyen a annoncé que l'important traité de libre-échange, qui devait être signé lors du sommet du Mercosur au Brésil, ne pourra finalement pas être conclu comme prévu. Des manifestations de cultivateurs français devant le parlement européen ont accentué cette pression au cours de la journée.
La présidente espérait finaliser l'accord le 20 décembre, mais trouvait difficile d'obtenir le soutien nécessaire de la part des États membres. Des pays comme la France et l'Italie ont exprimé leur opposition, craignant que l'accord ne nuise à leurs agriculteurs en raison de la concurrence des produits sud-américains.
Ce choix de report met en lumière les défis croissants auxquels l'UE est confrontée en matière de relations commerciales internationales. Des experts estiment que si cet accord est crucial pour renforcer la coopération entre l'Europe et l'Amérique du Sud, il doit également prendre en compte les réalités agricoles locales. "Une approche équilibrée est nécessaire pour que les intérêts des agriculteurs européens soient protégés", a déclaré Philippe Boucher, analyste agricole à l’Institut des politiques agricoles.
Alors que la signature de cet accord tarde à se concrétiser, les discussions se poursuivent et des solutions devront être trouvées pour apaiser les craintes des agriculteurs et permettre à l'UE de maintenir sa position sur la scène commerciale mondiale.
Plus de détails et d'analyses à suivre sur les développements de cette situation complexe.







