Lors d'une attaque tragique samedi dernier, deux soldats américains et un interprète ont trouvé la mort en Syrie. En réaction à ces événements, l'armée américaine a initié une opération d'envergure contre l'État islamique, visant plus de 70 cibles dans le pays.
Dans un message percutant sur Truth Social, Donald Trump a annoncé des représailles massives contre le groupe djihadiste, affirmant : "Nous frappons très fort contre des bastions de l'EI". Cette escalade fait suite à l'attaque qui a coûté la vie à trois Américains et traduit la détermination des États-Unis à renforcer leur présence militaire dans la région.
Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a précisé que cette opération a pour objectif d'éliminer non seulement des combattants de l'État islamique, mais aussi leurs infrastructures. Il a déclaré : "Aujourd'hui, nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer." Des avions de chasse et de l'artillerie ont été mobilisés pour atteindre ces objectifs, avec plus de 100 munitions de précision utilisées durant les frappes proche des villes stratégiques telles que Homs et Raqqa.
Les informations ont été corroborées par une source sécuritaire syrienne, indiquant qu'après les frappes, le paysage désertique a été secoué par des tirs d'artillerie. Cette récente offensive a été perçue comme une réponse directe à l'attaque ayant eu lieu près de Palmyre, où l'assaillant a été identifié comme un membre des forces de sécurité syriennes, une première depuis l'établissement du régime actuel en Syrie.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a exprimé sa volonté de combattre l'État islamique, tout en évitant de mentionner directement les frappes américaines. Dès que les attaques ont été lancées, le Centcom a signalé avoir mené plusieurs opérations mémorables pour neutraliser des terroristes dans la région.
Depuis l'assaut du week-end, les États-Unis, en collaboration avec leurs alliés, ont intensifié leurs actions, entraînant la mort ou la capture de 23 membres de groupes extrémistes.
Il est à noter que la Syrie a récemment rejoint la coalition internationale anti-djihadiste après une visite diplomatique à Washington, ce qui témoigne d'un changement significatif dans les relations internationales. L'ancien président Trump, souvent critique envers les déploiements militaires américains, remet en question l'avenir des forces américaines en Syrie, alors que le Pentagone avait précédemment annoncé une réduction de leur effectif.







