Le 21 novembre dernier, plus de 300 élèves de l'établissement catholique Saint-Mary de Papiri au Nigeria ont été enlevés, plongeant leurs familles dans l'angoisse. Ce dimanche, les autorités ont célébré une avancée significative avec la libération de 130 d'entre eux.
Un mois après ces douloureux événements, Sunday Dare, porte-parole de la présidence, a annoncé la bonne nouvelle sur les réseaux sociaux, accompagnée d'une photo d'enfants souriants. « Nous avons réussi à libérer 130 élèves enlevés dans l'État du Niger, aucun n'est désormais en captivité », a-t-il déclaré avec un sentiment de fierté.
Les élèves libérés seront transférés lundi à Minna, la capitale de l'État, comme l'a rapporté une source de l'ONU. Cette libération fait suite à une première où plus de cent écoliers avaient été retrouvés sains et saufs le 7 décembre.
Un mois de novembre marqué par des enlèvements
L'enlèvement du 21 novembre a choqué le pays. L'Association chrétienne du Nigeria (CAN) avait déploré le kidnapping de 303 élèves et de 12 membres du personnel. Une cinquantaine d'entre eux étaient parvenus à s'échapper peu après l'incident.
Le diocèse affilié à l'école St. Mary a signalé que, suite à la première libération, environ 165 personnes étaient toujours aux mains des ravisseurs. Penser à leur sort reste une inquiétude prédominante alors que l'identité des kidnappeurs n'est toujours pas connue.
Les enlèvements de masse sont devenus une triste réalité au Nigeria, principalement orchestrés par des gangs armés en quête de rançons. Ce mois de novembre a été particulièrement agité, avec plus de 400 enlèvements signalés en seulement 15 jours, ce qui a incité le président Bola Tinubu à déclarer l'état d'urgence sécuritaire et à ordonner le renforcement des forces de sécurité.
Selon des experts, la lutte contre ces criminalités exige non seulement une mobilisation de la sécurité mais aussi une collaboration renforcée avec les communautés locales. Un habitant de Minna a partagé son souhait de voir rapidement des solutions durables mises en œuvre. « Nous ne pouvons plus continuer ainsi », a-t-il déclaré, illustrant l'urgence de la situation.
Alors que les retrouvailles des élèves avec leurs familles sont attendues avec impatience, l'espoir se renforce pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus. Les pannes de communication et la désinformation entourent encore cette affaire, ajoutant à l'incertitude qui règne autour des opérations de libération.
Ces événements rappellent à tous l'importance cruciale d'une mobilisation collective pour garantir un avenir plus sûr à la jeunesse du Nigeria.







