Les États-Unis ont récemment soumis un plan de paix en 28 points, visant à mettre un terme au conflit dévastateur entre la Russie et l’Ukraine. Ensemble, les tensions restent élevées, et ce plan semble susciter autant d'espoir que d'inquiétude. Alors que Kiev est encouragée à céder certains territoires à Moscou, les compromis exigés paraissent inégaux et préoccupants.
Ce projet a été distribué par l'administration Trump à ses homologues ukrainiens et russes, et a déjà provoqué des réactions diverses. Selon des sources, l'Ukraine pourrait se voir contrainte de renoncer à des régions cruciales comme Donetsk et Lougansk, tout en acceptant que la Crimée soit reconnue de facto par les États-Unis comme territoire russe. La France, via le ministre Jean-Noël Barrot, a exprimé son désaccord, affirmant que la paix ne devrait pas passer par une capitulation.
Le plan propose également des restrictions significatives pour l'Ukraine. L'armée ukrainienne serait limitée à 600 000 soldats, tandis que l'OTAN s'engagerait à ne pas déployer de troupes sur le sol ukrainien. En contrepartie, Kiev pourrait envisager une adhésion à l’Union européenne, mais renoncerait à intégrer l'OTAN.
Parallèlement, l’Ukraine serait promise des garanties de sécurité, bien que leur contenu reste flou. Un haut responsable ukrainien a critiqué le fait que ce plan semble être davantage en faveur des demandes russes, peignant un tableau inquiétant des engagements que devraient prendre les deux parties.
Concernant la reconstruction, les États-Unis ont proposé d’allouer 100 milliards de dollars issus des avoirs russes gelés pour réhabiliter l’Ukraine, tout en reprenant les opérations de la centrale nucléaire de Zaporijjia sous l'œil vigilant de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Ce plan de paix, bien qu'ambitieux, nécessite une approche collaborative qui intègre les positions de l’UE et de l’Ukraine. Comme le soulignent plusieurs experts, le succès d’un tel accord dépendra de la volonté réelle des parties d’engager un dialogue honnête et équilibré. Les voix de l'UE insistent sur l'importance d'une participation active des Ukrainiens dans toute future négociation de paix.
Alors que le monde observe, l’Ukraine et la Russie se trouvent à la croisée des chemins : choisir le dialogue ou continuer un conflit qui a déjà causé d'innombrables souffrances. La situation est plus que jamais une course contre la montre, et chaque décision sera cruciale pour l'avenir de la région.







