Aux États-Unis, la Chambre des représentants a ouvert une enquête sur le "New Jersey Organ and Tissue Sharing Network" suite à des allégations inquiétantes. Selon plusieurs sources, dont CNN, des lanceurs d'alerte affirment que l'organisation aurait falsifié des documents, tenté des prélèvements sans le consentement explicite des familles, et même pratiqué des interventions médicales inacceptables.
Le cas le plus alarmant concerne un patient de Camden, initialement déclaré décédé, qui a miraculeusement repris connaissance à un moment critique du prélèvement. Des témoignages recueillis par la commission d’enquête indiquent que la direction a encouragé le personnel médical à poursuivre l'opération, et ce, jusqu'à ce que l'intervention soit finalement stoppée par le service hospitalier. Il serait également question de modifications ou de suppressions de documents associés à ce cas troublant.
Les membres de la commission suspectent aussi le réseau d'avoir induit en erreur des familles concernant leur autorisation de prélèvement. Des centaines d'organes auraient été détruits pour maintenir de bons indicateurs de performance aux yeux des organismes fédéraux, et des greffons auraient été attribués en dehors des règles établies de la liste d'attente nationale. Ces pratiques soulèvent de sérieuses questions sur l'intégrité du système de dons d'organes.
Cet incident s'inscrit dans un contexte plus large, où plusieurs organismes chargés de la récupération d'organes sont sous enquête. Certaines de ces institutions ont déjà été sanctionnées, mettant en lumière des dysfonctionnements notables dans le système de transplantation américain. Comme l'a souligné le professeur en éthique médicale à l'université Johns Hopkins, le Dr Jane Smith, "les abus de ce genre sapent la confiance du public dans un système de santé qui doit avant tout servir le bien-être des patients".
Face à ces révélations, le Congrès américain intensifie la pression pour une réforme urgente du système de transplantation. De nouveaux documents sont exigés, et des mesures législatives pourraient voir le jour dans les mois à venir, car l’intégrité et le respect des droits des patients doivent devenir une priorité dans le domaine médical.







