Après 1367 jours de conflit, les États-Unis révèlent un plan de paix controversé pour l'Ukraine, qui inclut la cession des régions orientales de Donetsk et Louhansk à la Russie. Ce projet, dévoilé jeudi, a été discuté entre Volodymyr Zelensky et un haut responsable américain à Kiev. Zelensky a exprimé le souhait d'une « paix digne », respectant l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine, tout en affirmant avoir présenté les « principes fondamentaux » du pays à son interlocuteur.
Le plan proposé indique que la Crimée ainsi que les régions de Donetsk et Louhansk seraient reconnues comme russes, même par les États-Unis. Selon ce projet de 28 points, les autres régions de Kherson et Zaporijjia seraient partagées en fonction de la ligne de front actuelle. Cette solution compromettante soulève des inquiétudes parmi les experts, qui craignent qu'une telle concession ne légitime l'agression russe.
Jean-Pierre Filiu, expert en géopolitique, déclare : « Ce plan risque de créer un précédent dangereux pour d'autres conflits dans la région. Il est essentiel de préserver l'intégrité territoriale de l'Ukraine ». De plus, l'armée ukrainienne serait limitée à 600 000 soldats, et l'OTAN ne pourrait stationner ses troupes sur le territoire ukrainien, ce qui suscite des critiques sur la capacité de défense du pays.
Les préoccupations de la communauté internationale s'intensifient, face à l'inquiétude grandissante que ce plan puisse affaiblir non seulement l'Ukraine, mais également les principes de sécurité collective en Europe. Les ramifications de cette initiative sont encore floues, mais nombre de nations se posent la question : « Ce plan est-il une véritable solution ou les prémices d'une nouvelle instabilité ? » Les experts s'interrogent sur l'impact réel de ces mesures et des garanties de sécurité proposées par les États-Unis et leurs alliés. Selon certaines sources, un « conseil de paix » allait être formé, auquel Donald Trump devrait présider, ajoutant un niveau d'incertitude supplémentaire à la situation.







