La Cour suprême des États-Unis a décidé, le 21 novembre, de lever le gel imposé au redécoupage électoral au Texas. Cette décision, qui s'inscrit dans un contexte politique tendu, favorise les républicains dans leur quête de nouveaux sièges au Congrès pour les élections de mi-mandat prévues en 2026.
La cour a répondu favorablement à la demande du Texas d'appliquer une nouvelle carte électorale, en attendant d'examiner l'affaire plus en détail. Cette suspension administrative a été autorisée par le juge Samuel Alito, qui a également convoqué les opposants à soumettre une réponse d'ici lundi après-midi.
Dans un jugement du 18 novembre, un tribunal fédéral avait annulé la carte électorale auparavant adoptée, la qualifiant de gerrymandering raciste, une manœuvre politique visant à redessiner les circonscriptions en faveur du parti au pouvoir. Des groupes d'électeurs noirs et hispaniques du Texas s'étaient opposés à ce redécoupage, arguant qu'il nuirait à la représentation des communautés minoritaires.
Dans l'influence grandissante du président Trump, plusieurs États aux mains des républicains sont incités à reconfigurer leurs circonscriptions, afin de consolider leur majorité à la Chambre des représentants, qui compte actuellement 219 sièges contre 214 pour les démocrates.
À l'inverse, les démocrates, dans un souci d'équilibre, ont récemment limités leurs efforts à la Californie pour obtenir cinq sièges supplémentaires, illustrant la rivalité croissante entre les deux partis dans la course à l'élection de novembre 2026. Ce besoin pressant de redéfinir les circonscriptions à travers le pays est un reflet de la compétition intense qui s’intensifie entre républicains et démocrates.
Enfin, la décision de justice souligne non seulement les enjeux politiques décisifs du Texas, mais elle avertit aussi de l'impact généralisé des redécoupages électoraux sur les futures élections.







