Ce samedi, la ville de Marseille et une vingtaine d'autres villes françaises s'apprêtent à organiser une marche blanche en mémoire de Mehdi Kessaci, un jeune homme de 20 ans récemment victime d'un meurtre atroce. Il a été abattu le 13 novembre, un crime violent qui a secoué la communauté locale et qui est supposé être lié à l'engagement de son frère, Amine Kessaci, contre le narcotrafic.
Mehdi Kessaci était le frère d'Amine Kessaci, un ardent militant qui lutte contre le narcobanditisme en France. Ce dernier, déjà frappé par la perte de son grand frère, tué en 2020 lors d'une fusillade, a exprimé son dégoût face à cette spirale de violence qui semble gangrener la région. Selon Amine, ce nouvel acte de violence constituait un « crime d'intimidation » à l'encontre de sa famille.
En réponse à cette tragédie, de nombreuses personnalités politiques, dont la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, et Vincent Jeanbrun, ministre de la Ville et du Logement, ont prévu d’assister à cette marche dès 15 heures. Maud Bregeon a souligné que « ce crime a profondément choqué la nation » et a affirmé que le soutien de l'État était indéfectible envers la famille Kessaci.
La mobilisation attire l’attention non seulement sur la violence liée au narcotrafic, mais aussi sur la nécessité de se battre collectivement contre cette gangrène qui menace de détruire des vies innocentes. Amine Kessaci a lancé un appel vibrant à la population : « Levons-nous ensemble pour dire stop. » Sa déclaration, clairement empreinte d'émotion, appelle à une révolution pacifique contre les trafiquants qui cherchent à éteindre toute résistance.
Le maire de Marseille, Benoît Payan, a également incité les citoyens à participer à la marche. « N'ayez pas peur », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que « cette mafia ne nous fera pas taire ». Il est crucial que la communauté se rassemble pour faire entendre sa voix face à cette violence insupportable.
La situation à Marseille repose donc sur un climat de peur et d’impuissance face au narcotrafic, une problématique qui semble nécessiter une réaction d’ampleur et un soutien gouvernemental renforcé. Des solutions à long terme doivent être envisagées pour garantir la sécurité des citoyens et enrayer cette violence meurtrière.
En somme, la marche blanche de ce samedi représente plus qu’un simple hommage, elle incarne un mouvement collectif contre l’horreur du narcotrafic, une lutte pour la dignité et la paix dans un monde souvent troublé. (Sources : Le Monde, France 24, RTL)







