Une plaque en or surplombe la cavité où, mercredi dernier, une capsule temporelle a été enterrée à Lille, témoignant des espoirs et rêves de 400 habitants, petits et grands. « À n'ouvrir qu'à partir de l'été 2225 » indique ce précieux écrin. Un projet innovant conçu par Hugues De Brandère, enseignant à Lille, qui a mobilisé des fonds à travers un budget participatif.
La cérémonie d'enfouissement a rassemblé environ cinquante personnes, curieuses de découvrir le contenu de ces lettres. Bien que les participants aient voulu conserver une part de mystère, il est clair que cette capsule représente un lien unique entre le présent et un avenir éloigné.
Dans une déclaration à La Voix du Nord, De Brandère a expliqué que l’initiative visait à offrir aux générations futures des témoignages authentiques de la vie à Lille en 2024. « Chacun pouvait écrire ce qu'il voulait, que ce soit dans l’anonymat ou non » a-t-il précisé. Les enfants, témoins de leur époque, ont ravivé des souvenirs, des espoirs, des idées qui, selon leurs propres mots, seront révélés dans deux siècles.
Des expériences similaires de capsules temporelles ne sont pas nouvelles. Le site historique de Bracquemont, en Seine-Maritime, a récemment révélé un message vieux de 200 ans, tandis que des résidents d'un Ehpad à Bourg-en-Bresse ont également choisi de documenter leur époque pour les générations futures. Ces projets montrent une volonté collective de créer un pont entre les époques, une tradition à la fois intrigante et touchante.
Le fait que Lille soit à la pointe de cette initiative renforce l'importance de la culture locale et de son héritage. Chaque message écrit dans cette capsule temporelle devient un trésor précieux qui, nous l'espérons, éclairera les esprits curieux qui ouvriront cette capsule en 2225.







