Lors d'une déclaration récente, Donald Trump a insisté pour que l'Ukraine accepte un nouveau plan de paix d'ici le 27 novembre, correspondant à la fête de Thanksgiving. Selon le Washington Post, Trump a menacé de retirer le soutien militaire et logistique des États-Unis si ce projet n'était pas accepté rapidement.
Ce plan, élaboré par l'envoyé spécial américain Steve Witkoff et son homologue russe Kirill Dmitriev, prévoit une série de concessions de la part de l'Ukraine, notamment une réduction de son armée et la cession des territoires de Donetsk et Louhansk à la Russie. Face à ces propositions jugées trop favorables au Kremlin, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déjà indiqué qu'il ne pouvait pas accepter de telles conditions sans trahir son pays.
Une ultimatum marqué par des menaces
Trump a déclaré : "Il faudra bien que cela lui plaise. S'il ne l'accepte pas, ils n'ont qu'à continuer à se battre, je suppose." Son ton piquant souligne une pression croissante sur l'Ukraine alors que les tensions demeurent vives. Ce dernier a également rappelé que Zelensky ne maîtrisait pas complètement la situation, affirmant que "vous n'avez pas les cartes en main".
Pour ajouter à la complexité de la situation, Trump a suggéré que le président russe ne souhaitait pas davantage de guerre, affirmant que Donetsk et Louhansk pourraient être récupérés rapidement par la Russie, bien que les troupes ukrainiennes aient fait preuve de bravoure dans le conflit en cours. Le Point a rapporté que cette dynamique inquiète les dirigeants européens, qui affirment qu'une réponse collective est essentielle pour toute décision.
D'un autre côté, Vladimir Poutine a qualifié le plan américain de "potentiellement utile pour un règlement pacifique définitif". Les capitales européennes, dont Paris, Berlin et Londres, soulignent l'importance d'un consensus au sein de l'UE et de l'OTAN avant d'aller de l'avant.
La situation en Ukraine continue d'évoluer, et la pression exercée par les États-Unis pourrait avoir des conséquences significatives dans les jours à venir.







