Robert Birenbaum, résistant et frère d'armes de Missak Manouchian, s'est éteint à l'âge de 99 ans. Ce samedi, Emmanuel Macron lui a rendu un hommage vibrant, le qualifiant d'« homme de dévouement » et d'« exemple pour tous ». Birenbaum s'est engagé dans la Résistance dès l'âge de 16 ans aux côtés de ceux qui luttaient pour la Liberté, l’Égalité et la Fraternité.
Né à Paris dans une famille juive originaire de Pologne, Robert Birenbaum est entré dans la Résistance en juillet 1942, rejoignant les rangs des Francs-tireurs et partisans – Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI). Récemment, le 21 février 2024, il a eu l'honneur de gravir les marches du Panthéon, en compagnie du président de la République, lors d'une cérémonie commémorative en l’honneur de Missak Manouchian et de ses compatriotes, exécutés par les nazis. Son fils, Guy Birenbaum, a partagé cette expérience mémorable sur les réseaux sociaux.
Après la guerre, Robert Birenbaum a ouvert un magasin de maroquinerie à Paris. Dans un message touchant, son fils a rappelé le lien indéfectible de son père avec sa défunte épouse, Tauba, qu'il avait rencontrée le jour de la Libération de Paris le 25 août 1944.
Pour de nombreux Français, Birenbaum reste un symbole fort de la résistance face aux tyrannies. Des leaders d'opinion et des historiens saluent son dévouement et avertissent que sa mémoire doit continuer à inspirer les générations futures. Comme l'a déclaré un historien de la résistance : « L’héritage de Birenbaum et de ses camarades est crucial dans la lutte contre l'injustice et la dictature. »
Son décès est une grande perte pour notre société, mais son engagement et son courage resteront gravés dans nos mémoires. Robert Birenbaum a laissé un héritage de valeurs qui continuera à éclairer et guider ceux qui croient en un monde meilleur.







