Nous avons perdu une grande voix du cinéma algérien. Baya Bouzar, plus connue sous le nom de Biyouna, est décédée ce mardi 25 novembre à Alger, à l'âge de 73 ans, des suites d'une maladie. Sa carrière, marquée par des rôles mémorables, tant en Algérie qu'en France, a marqué des générations.
Originaire du quartier populaire de Belouizdad à Alger, Biyouna est devenue une icône après sa performance dans le feuilleton télévisé emblématique Al-Hariq en 1973. Ce rôle charismatique a propulsé sa carrière et consolidé son statut de star auprès du public algérien. Reconnaissable à son énergie contagieuse et sa personnalité unique, Biyouna a su allier humour et émotion à travers des personnages puissants.
Au-delà de son travail devant la caméra, elle a également été une fervente défenseure de la culture algérienne, utilisant sa notoriété pour aborder des sujets qui lui tenaient à cœur. De nombreux acteurs et réalisateurs ont exprimé leur tristesse face à sa disparition, soulignant l'impact qu'elle a eu sur le cinéma régional. "Biyouna était bien plus qu'une actrice ; elle était une source d'inspiration pour nous tous", a déclaré un collègue en hommage à son héritage.
Des journalistes et critiques du cinéma, notamment de Le Monde et France 24, ont également reconnu son talent unique, lui rendant hommage à travers des articles détaillant sa carrière et ses contributions à la culture kabyle. Son décès laisse un vide immense dans l'industrie cinématographique, mais son héritage continuera d'inspirer de futurs artistes.







