Christophe Gleizes, un journaliste français basé à Agen, fait face à une incarcération de sept ans en Algérie pour des accusations graves d'apologie du terrorisme. Cette affaire soulève des inquiétudes profondes concernant la liberté de la presse dans un climat de tensions diplomatiques entre Paris et Alger.
Le 3 décembre 2025, la cour d'appel de Tizi-Ouzou se penchera sur le procès de Gleizes, qui a été condamné pour avoir été en contact avec un responsable de la Jeunesse Sportive de Kabylie, acte considéré par les autorités algériennes comme un soutien indirect au terrorisme. Selon des experts, cette interprétation met en lumière une tendance inquiétante à criminaliser le journalisme dans des contextes politiques tendus.
La presse internationale, représentée par des organisations comme Reporters sans frontières, a exprimé son indignation. "Interroger une source dans le cadre d'une enquête journalistique ne devrait jamais être un délit", a déclaré un porte-parole de l'organisation. Cette situation illustre un risque croissant pour les journalistes qui osent couvrir des sujets sensibles, surtout dans des régions déjà instables.
Les relations entre la France et l’Algérie, historiquement marquées par des tensions, se trouvent une nouvelle fois exacerbées. Les analystes estiment que ce cas pourrait devenir un point de friction dans les négociations diplomatiques, alors que le gouvernement français est appelé à intervenir pour garantir la protection de ses ressortissants. "Il est crucial que le dossier de Gleizes soit traité avec la rigueur et l'équité qu'exige une démocratie", précise un consultant en affaires internationales.
Le 3 décembre sera donc un jour clé, non seulement pour Gleizes et sa famille, mais aussi pour l'ensemble de la profession journalistique, qui attend avec anxiété la décision de la cour. À l'approche de cette date, des appels à la mobilisation se multiplient pour faire entendre la voix des journalistes emprisonnés à travers le monde.







