La montée des sentiments antivaccins aux États-Unis prend une tournure inquiétante alors que quatre États, dirigés par la Californie, ont exprimé leur ferme opposition à l'administration Trump. Nommer Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions controversées sur les vaccins, ministre de la Santé a soulevé de vives préoccupations quant à la sécurité sanitaire du pays.
Ces États – la Californie, l'Oregon, Hawaï et Washington – dénoncent la « désinformation dangereuse » diffusée par l'administration et ses tentatives d'établir un lien entre les vaccins et l'autisme. Ce discours, souvent désigné comme une menace pour la santé publique, conduit à un regain de méfiance vis-à-vis des vaccins, alors que les cas de maladies évitables, comme la rougeole, augmentent de manière alarmante.
Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont récemment modifié leur site pour donner écho aux théories du ministre Kennedy, un choix que plusieurs experts qualifient de retour à une époque où la science était mésestimée. Des études menées à l’échelle internationale soulignent, au contraire, qu'il n'existe aucune corrélation entre les vaccins et l'autisme, contredisant ainsi les thèses avancées par Kennedy.
Une réponse organisée face à des propos alarmants
Les États concernés forment une « alliance sanitaire » pour contrer cette désinformation. En plaidant pour le maintien de la vaccination, leurs responsables préconisent des conseils basés sur des données scientifiques solides, loin des théories complotistes obsolètes. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, rappelle que « les Américains méritent des conseils en santé publique fondés sur la science - et non sur des opinions ».
Cette démarche a suscité le soutien de nombreux experts en santé publique qui soulignent l'importance de préserver la confiance des citoyens dans les vaccinations, essentielles pour la santé collective. Le débat autour de ces questions complexes met en lumière les dangers d'une désinformation croissante et le besoin impératif de leadership basé sur des données fiables.
Alors que la pandémie de COVID-19 a rendu la lutte contre la désinformation plus urgente que jamais, cette situation constitue un précieux rappel de la lutte qui se déroule en coulisses pour maintenir la santé publique à l'échelle nationale.







