Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a exprimé son désir de réformer la législation concernant les permissions de sortie accordées aux détenus de haute sécurité, suite à un incident impliquant un narcotrafiquant.a Vendin-le-Vieil. Lors d'une interview accordée à RTL le 26 novembre 2025, Darmanin a souligné que ces individus, considérés comme extrêmement dangereux, ne devraient pas bénéficier des mêmes droits que les autres détenus.
Un narcotrafiquant de 52 ans, reconnu comme l'un des 100 plus redoutables en France, a récemment obtenu une permission pour se rendre à un entretien professionnel à Lyon. Bien que cette sortie ait été le résultat d'une décision judiciaire, Darmanin a insisté sur la nécessité de modifier la législation en vigueur pour mieux contrôler de telles situations. "Les narcotrafiquants ne sont pas des détenus comme les autres. Nous devons appliquer au narcobanditisme la législation que nous avons mise en place pour le terrorisme", a-t-il déclaré.
Ce changement pourrait représenter un tournant significatif dans la gestion des prisonniers de haute sécurité en France. Des experts en criminologie, cités dans des articles de Le Monde et Libération, estiment que le traitement plus sévère des narcotrafiquants pourrait renforcer la sécurité publique et dissuader d'autres criminels. "Si l’on souhaite réellement combattre le trafic de drogues, il est essentiel de montrer que les conséquences sont réelles et immédiates", a commenté un criminologue de l’université de Paris.
Gérald Darmanin prévoit de soumettre ce nouveau projet de loi au conseil des ministres dès janvier 2026, espérant que cela contribue à garantir une meilleure sécurité dans la société française. Ce changement législatif s’inscrit également dans un contexte plus large de réformes engagées par le gouvernement pour renforcer la lutte contre la criminalité organisée.







