Dans un tournant surprenant, le Kremlin a reconnu mercredi plusieurs aspects "positifs" du plan américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine. Cette déclaration fait suite au rejet d'une contre-proposition européenne jugée non constructive par Moscou. Alors que l'Ukraine et ses alliés plaident pour une paix "juste et durable", la situation évolue.
Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a indiqué que l'hypothèse d'une discussion approfondie sur certains points du plan americain était envisagée, bien qu’aucune négociation, pour le moment, n’ait eu lieu avec les États-Unis sur ces propositions. "Nous avons abordé dans les grandes lignes la version originale des 28 points, mais de nombreux éléments exigent encore des clarifications" a-t-il déclaré lors d'une interview à la télévision publique.
En effet, peu de détails ont filtré concernant la révision des propositions, qui étaient largement vues à Kiev et à Bruxelles comme une capitulation potentielle. La réunion d'urgence qui a eu lieu à Genève entre Ukrainiens et Américains a été marquée par l'absence de la Russie, laissant une question en suspens : comment définir un compromis acceptable pour tous ?
En parallèle, les États-Unis ont engagé des pourparlers avec des dignitaires russes à Abou Dhabi, ce qui souligne l'intensification des relations diplomatiques autour de ce conflit. Volodymyr Zelensky, président ukrainien, a déclaré que la direction américaine était actuellement cruciale pour l’issue de la guerre. Il a également déploré le manque de bonne volonté de la Russie, qui continue ses attaques alors même que des pourparlers de paix sont évoqués.
"Alors que nous tentons de trouver une solution via le dialogue, la Russie ne ralentit pas ses frappes", a-t-il souligné. Cette dynamique se constate particulièrement dans les attaques récurrentes sur des infrastructures essentielles en Ukraine, signalées par des sources médiatiques telles que Le Monde et France 24.
Dans le contexte de ces astuces diplomatiques, les leaders européens réaffirment la nécessité d'une réponse uni et intentionnelle pour faire pression sur le régime de Poutine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a insisté sur le soutien indéfectible de l'Europe envers l'Ukraine jusqu'à l'instauration d'une paix véritable. De son côté, le président Emmanuel Macron a noté qu'une volonté russe pour un cessez-le-feu semblait faire défaut, laissant entrevoir un avenir incertain pour le traitement du conflit.
À mesure que la situation évolue, la communauté internationale attend avec impatience des avancées significatives qui pourraient potentiellement traduire une réelle volonté de dialogue entre les parties impliquées.







