Un animateur de 28 ans a été mis en examen et placé en détention après avoir avoué avoir agressé sexuellement plusieurs enfants en Essonne. Cette affaire, qui soulève de vives inquiétudes, concerne des faits commis entre janvier 2021 et avril 2024 dans la commune de Morigny-Champigny.
Le parquet d'Évry a confirmé que dix victimes avaient été identifiées jusqu'à présent. L'animateur a reconnu les actes qui lui sont reprochés et a fait état de "pulsions" qui l'ont conduit à ces comportements inacceptables. Selon Le Parisien, plusieurs familles ont déposé plainte, signalant ainsi une tendance alarmante dans le milieu périscolaire.
Cette situation inquiète particulièrement alors que Paris fait face à une vague de signalements similaires. Depuis quelques mois, les écoles maternelles de la capitale ont été touchées par des allégations d'agressions sexuelles, le nombre d'animateurs suspendus en raison de suspicions de comportements inappropriés ayant atteint trente.
En réponse à ces cas préoccupants, la Ville de Paris a récemment annoncé un plan de lutte destiné à renforcer la sécurité des enfants dans le milieu scolaire, incluant la création d'un poste de défenseur des enfants et l'amélioration de la formation des animateurs. Cependant, ces mesures sont jugées insuffisantes par divers collectifs, comme SOS Périscolaire, qui réclament des efforts plus importants pour garantir la sécurité des jeunes.
La ministre déléguée chargée de l'Égalité femmes-hommes, Aurore Bergé, a plaidé pour une "tolérance zéro" envers les violences faites aux enfants et a proposé que le casier judiciaire de tous les animateurs et agents travaillant avec des mineurs soit contrôlé annuellement. Ces propositions, incluses dans un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants, visent à garantir un environnement plus sûr pour les enfants dans les établissements scolaires et périscolaires.







