Invité sur RTL, Jean-Pierre Farandou, le ministre du Travail, a tiré la sonnette d'alarme concernant le budget de la Sécurité sociale. Il a souligné l'importance d'un "vote responsable" de la part des parlementaires ce vendredi 28 novembre, afin d'éviter une aggravation du déficit prévu qui pourrait passer de 23 à 29 milliards d'euros l'année prochaine.
"Cette situation ne peut perdurer, il est impératif de se ressaisir", a-t-il déclaré. Farandou a précisé que bien que les retraites continueraient d'être versées, une montée du déficit pourrait entraîner des réductions dans d'autres prestations, mettant en péril la santé financière de la Sécurité sociale.
Interrogé sur la possibilité que le gouvernement recoure à l'article 49.3 pour faire adopter le budget, il a affirmé ne pas vouloir envisager cette option pour l’instant, se concentrant plutôt sur le dialogue avec les parlementaires. "Je rencontre de plus en plus de députés, et je sens un désir de convergence sur ce sujet crucial", a-t-il dit.
Farandou a mis en garde : "Si le budget de la Sécurité sociale venait à être rejeté, cela signifierait également la fin de la suspension de la réforme des retraites, une situation à laquelle nous devons tous réfléchir attentivement." Cette déclaration s'inscrit dans un contexte où le gouvernement se retrouve face à des défis budgétaires majeurs, avec des impacts potentiels sur le service public. Selon des analyses récentes de Le Monde, une gestion rigoureuse est essentielle pour préserver les acquis sociaux en France.
Les citoyens attendent des solutions innovantes pour renforcer la viabilité du système de santé et de solidarité, et le moment est venu pour les législateurs de démontrer une réelle responsabilité.







