Le vendredi soir, à Sainte-Anne, en Guadeloupe, une voiture a violemment percuté un groupe de piétons, blessant 19 personnes au total, parmi lesquelles sept enfants, comme l'a rapporté le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, Jean-François Moniotte. L'incident est survenu dans une rue animée, alors que les victimes faisaient la queue pour des encas à une roulotte.
Selon les informations de RCI Guadeloupe, trois personnes, dont un garçon de seulement 10 ans, se trouvaient dans un état critique après l'accident. Le conducteur, âgé de 45 ans, a été soumis à un test d'alcoolémie et s'est révélé positif, ayant également consommé du cannabis.
La collision a déclenché une réponse d'urgence impressionnante, mobilisant plus de 40 pompiers ainsi que des équipes du SAMU. Un plan NOVI (Nombreuses Victimes) a été activé pour gérer la situation, et une cellule d’urgence médico-psychologique sera mise en place à Sainte-Anne pour aider les victimes et les témoins de ce choc.
Le sous-préfet a indiqué que le ravisseur a presque été lynché par la foule après l'incident, ce qui témoigne de la colère et de l'indignation ressenties par les habitants face à cette tragédie. Julie La Salle, une habitante de la région, a déclaré : "C'est inacceptable qu'un conducteur sous l'influence puisse causer autant de douleur à des familles innocentes".
Autres sources, telles que France 3, rapportent que le conducteur pourrait faire face à des accusations graves en raison de sa conduite imprudente et de l'état dans lequel il se trouvait. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la sécurité routière et la nécessité d'une réglementation plus stricte sur la consommation d'alcool et de drogues au volant.
Alors que les communautés de Guadeloupe se rassemblent pour soutenir les victimes, ces événements tragiques rappellent la fragilité de la vie et la nécessité de la prudence sur les routes. Un appel à la vigilance est lancé par les autorités locales alors que l'enquête se poursuit.







