Santiago (Chili) - Le Chili entre dans une nouvelle ère politique avec l'élection de José Antonio Kast, qui, malgré ses positions d'extrême droite, s'est engagé à former un gouvernement "d'union nationale". Actuellement, son focus s'oriente vers des questions cruciales telles que la sécurité et la santé, important pour tous les Chiliens, indépendamment de leurs affiliations politiques.
Dans une rencontre avec le président sortant Gabriel Boric au palais de La Moneda, Kast, ancien député ultraconservateur, a souligné son désir de rassembler le pays. "Il est essentiel de préserver nos institutions et d'atteindre un consensus sur les enjeux fondamentaux", a-t-il affirmé.
Sa victoire au second tour, obtenue avec 58 % des voix, a été marquée par des promesses de renforcement des mesures sécuritaires et d'expulsion de nombreux migrants, principalement d'origine vénézuélienne. Monitorée attentivement par les observateurs internationaux, cette promesse n’est pas sans susciter des inquiétudes sur le traitement des droits de l'homme, comme l’a souligné le quotidien Le Monde.
Katherine Arcos, une résidente de Santiago, exprime ses espoirs : "J'espère qu'il pourra relancer notre économie et résoudre le problème de la criminalité." D'autres Chiliens, cependant, s'inquiètent de son passé et de ses liens avec le régime de Pinochet, appelant à une vigilance constante.
Kast, qui prendra ses fonctions le 11 mars prochain, a déjà prévu de se réunir avec les différents partis de droite pour assurer la coopération dans un parlement fragmenté. À noter qu'il a reçu les félicitations de Javier Milei, un équivalent ultralibéral argentin, qui accueille favorablement cette nouvelle direction politique.
Les défis qui l’attendent sont nombreux, et les prochaines étapes détermineront si ce gouvernement inclura réellement les diverses voix du pays ou s'il suivra un agenda plus exclusif.







