Les réseaux sociaux s’enflamment après les récentes déclarations de Brigitte Macron, la Première dame de France, qui a qualifié des militantes féministes de "sales connes" lors d’un incident survenu pendant un spectacle de l’humoriste Ary Abittan. Cette réaction a provoqué une vague d’indignation, poussant Brigitte Macron à présenter des excuses qui ne semblent pas avoir apaisé les tensions.
Le 15 décembre, lors d'une interview accordée à Rémy Buisine de Brut, elle a exprimé sa dissolution d’avoir "blessé les femmes victimes" de violences sexistes, tout en précisant qu'elle ne regrettait pas ses propos. Un vrai coup de grâce, selon de nombreux observateurs, car ses excuses ont ravivé les critiques au lieu de les éteindre.
Sur Instagram, la vidéo de ses excuses a généré plus de 16 000 commentaires en seulement dix heures, le public n’hésitant pas à exprimer son mécontentement. "Mais comment s’enfoncer encore plus en deux minutes !" s'est écrié François Coune, auteur de plusieurs publications sur la langue française. D'autres internautes reprochent à la Première dame de ne pas vraiment reconnaître la violence des mots utilisés, renforçant l’idée que ses excuses étaient plutôt une tentative d’échapper à la tempête médiatique.
Des experts en communication, comme la psychologue Fanny Terrisse, pointent du doigt la façon dont Brigitte Macron s'est exprimée : "Elle ne dit jamais clairement que ses mots étaient violents. C’est regrettable, surtout venant de quelqu’un d’aussi en vue." Cette déclaration met en lumière la difficulté à naviguer dans un climat où les mots portent un poids considérable.
Dans le paysage politique, les réactions sont tout aussi négatives. Manon Aubry, membre de La France Insoumise (LFI), a exprimé son indignation face à la déclaration de Brigitte Macron lorsqu’elle a qualifié l’action des militantes féministes de "censure". Le terme a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, accompagné de retours généralement négatifs, comme en témoigne Marine Tondelier, députée EELV, qui déclare : "C’est honteux".
Une internaute a même posté une image symbolique d’une femme creusant sa propre tombe, commentant que ces excuses étaient "limite plus insultantes que le scandale initial". Au fil du temps, cette affaire illustre la fragilité de la communication politique et la nécessité pour les personnalités publiques de mesurer leurs mots en période de tensions sociales.
À l'heure où les réseaux sociaux amplifient chaque prise de parole, cette controverse rappelle que les mots peuvent avoir des conséquences profondes, tant sur le plan personnel que sociétal. La Première dame devra sans doute naviguer prudemment à l'avenir, car ce type d’incident pourrait avoir des répercussions sur son image et son rôle au sein du paysage politique français.







