Un incident tumultueux a secoué le Parlement de l'État de Mexico le 15 décembre dernier, alors que des députés de différents partis se sont livrés à une violente altercation.
Tout a commencé lors d'un débat largement médiatisé sur une proposition de loi controversée visant à abolir l'agence de transparence de la ville de Mexico. Des membres du Parti d'action nationale (PAN) se sont levés avec des pancartes pour exprimer leur désapprobation. Rapidement, les tensions ont pris une tournure explosive, entraînant des échanges verbaux aigus, des bousculades et même des coups de poings, comme l'a rapporté BFM TV.
Les images de cette rixe, retransmise en direct, ont suscité à la fois étonnement et amusement parmi les spectateurs,amp;nbsp;tant la scène était surréaliste. Alors que la présidence de la chambre tentait de restaurer l'ordre en sonnant une cloche, l'échauffourée a continué à faire rage sous les yeux des journalistes et des observateurs présents.
Andrés Atayde, coordinateur des députés du PAN, a dénoncé ce qu'il qualifie de tentative violente de contrôler la séance par le parti majoritaire. Il a affirmé que l'opposition était venue "de manière pacifique" et n'avait pas provoqué la bagarre. Le climat a rapidement dégénéré, entraînant une suspension temporaire de la séance. Afin d'éluder l'affrontement, les députés de l'opposition ont finalement quitté l'hémicycle, laissant la coalition au pouvoir adopter la réforme sans leur présence.
Ce type d'incident remet en lumière les divisions profondes au sein du paysage politique mexicain. Paulo Garcia, porte-parole parlementaire de Morena, a jugé préoccupant que l'opposition ait recours à la violence plutôt qu'à des arguments, qualifiant la situation de "lamentable". De son côté, Daniela Alvarez du PAN a fermement condamné ces actes de violence, les qualifiant « d'abus de pouvoir dans sa forme la plus primitive ».
La scène, à la fois tragique et comique, a trouvé écho sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes ont partagé des vidéos et des commentaires. Comme le soulignait l'ancienne députée María Teresa Castell sur X, "il n'y a pas de véritable débat, seulement des jeux politiques où le pouvoir prime sur la raison".
Cette bataille au Parlement n'est qu'une illustration de la tension qui prévaut au sein du gouvernement mexicain. L'incident pourrait avoir des répercussions sur les futures discussions politiques, alors que la nation attend des solutions aux problèmes pressants tels que la corruption et la transparence du gouvernement.







