Brigitte Macron a pris la parole pour clarifier ses commentaires récents, qualifiant certaines militantes féministes de « sales connes ». Dans une interview accordée à Brut, elle a exprimé son regret si ses remarques ont blessé des victimes de violences sexuelles. « Je suis désolée si j’ai causé du tort, c'est à elles et à elles seules que je pense », a-t-elle déclaré, tout en soulignant que ses mots, initialement privés, étaient destinés à un groupe restreint.
Interrogée sur des possibles regrets, l'épouse du président a répondu : « Je ne peux pas regretter. Je suis l’épouse du président, mais je suis avant tout moi-même. Dans des moments privés, il m’arrive de m’exprimer de manière inappropriée. » Ses propos avaient été enregistrés en marge d’un spectacle d’Ary Abittan, accusé de viol, mais bénéficiant d’un non-lieu de la justice, ce qui a provoqué une réaction vive au sein de la sphère féministe.
En réponse aux critiques, plusieurs personnalités publiques ont manifesté leur soutien aux militantes féministes, relayant des messages sur les réseaux sociaux affirmant : « Moi aussi je suis une sale conne. » Brigitte Macron a précisé qu’elle cherchait simplement à rassurer l’artiste, confronté à une situation difficile après l'interruption de son spectacle par des militantes.
Elle a également réaffirmé son engagement en faveur des victimes de violences et de harcèlement, affirmant : « C’est une priorité. Quand on me demande de l’aide, je fais tout mon possible pour les soutenir, tout en restant discrète sur mes actions. » Ces mots montrent une volonté d’agir pour une cause qui lui tient à cœur, tout en rappelant les complexités de son rôle public.
Suite à cette polémique, des experts du domaine ont été interrogés, dont Jean-Pierre Denis, sociologue spécialisé en études de genre, qui a souligné l'importance des discours publiques et de leurs répercussions : « Le langage utilisé par des personnalités publiques peut avoir un impact dévastateur sur les luttes pour l'égalité. » Une prise de conscience collective semble se dessiner face à la fragilité des luttes féministes, appelant à une réflexion profonde sur les mots et leurs portées.







