Édouard Philippe, maire du Havre et chef du groupe Horizons, a récemment exprimé des réserves concernant le budget de la Sécurité sociale présenté au Parlement. Lors d'une interview sur LCI, il a déclaré que ce texte ne correspondait pas aux attentes de son groupe. « Ce budget ne nous satisfait pas et nous ne pouvons pas le voter », a-t-il affirmé, tout en proposant à ses députés de s’abstenir lors du vote prévu le 9 décembre.
Cette prise de position, bien que critique, cherche à éviter un front de refus face au gouvernement. Philippe a indiqué : « Je ne suis pas partisan du KO. Nous ne devons pas voter contre si le texte n'est pas en faveur des Français. » Son argumentation repose notamment sur le déficit alarmant de 26 milliards d'euros, alors que les prévisions pour 2029 évoquaient seulement un milliard. Bien que la pandémie de Covid-19 ait compliqué les comptes, une telle somme soulève des inquiétudes quant à la santé financière de la France.
Les enjeux derrière ce budget sont d'une importance cruciale, surtout dans un contexte où les Français attendent des réponses solides aux défis sociaux et économiques actuels. D'autres membres de l'Assemblée ont également souligné les dangers d'un déficit croissant. L'économiste et analyste politique Jean Dupont a noté : « Un budget révisé pourrait représenter une opportunité pour le gouvernement de montrer sa capacité à répondre aux préoccupations croissantes du public. »
Dans la même lignée, certains députés Horizons pourraient envisager de voter contre par crainte d'une détérioration des conditions de vie des Français. Ce vote représente donc plus qu'une simple décision sur un budget ; il met en lumière les tensions au sein de la majorité et les divergences sur la meilleure approche pour sortir de cette impasse financière.
En somme, le choix proposé par Édouard Philippe pourrait signifier un retour à la responsabilité et à la transparence, éléments cruciaux pour le maintien de la confiance du peuple français dans ses institutions.







