Le 10 décembre 2025 marque un moment important pour le groupe Amnesty International de Vire, qui a commémoré le 77e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, adoptée en 1948 par l'Assemblée générale des Nations Unies. Lors d'une cérémonie organisée au pied de l'arbre de la liberté, planté en 1998 pour marquer les 50 ans de ce texte fondateur, une dizaine de membres se sont réunis pour réfléchir sur l'actualité des droits humains.
Alain Bihel, le secrétaire du groupe, a exprimé une profonde indignation. Où en est-on en 2025, même dans les pays se revendiquant démocratiques, concernant l'égalité et la liberté d'expression ?
s'est-il interrogé. Cette question résonne particulièrement dans le contexte actuel, où de nombreux pays continuent de bafouer les droits fondamentaux. France Info cite une étude récente indiquant que la tolérance à ces violations est en hausse dans certaines sociétés, ce qui soulève de vives inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains.
Les membres du groupe ont dénoncé les conditions de détention de Narges Mohammadi, militante iranienne et citoyenne d'honneur de Vire depuis mai 2025. Ils rappellent l'importance de soutenir ceux qui luttent contre les injustices, même à distance. Mohammadi, reconnue pour son combat en faveur des droits des femmes et des prisonniers politiques, est un symbole de résistance et d'espoir. Son cas a été largement relayé par la presse, notamment par Le Monde, soulignant que chaque voix compte dans la lutte pour les droits fondamentaux.
Ce rassemblement témoigne d'un engagement continu envers les idéaux de la déclaration, rappelant que la vigilance est essentielle pour défendre et promouvoir les droits de chaque individu. Alors que le monde semble parfois oublier ces principes fondamentaux, des voix comme celles d'Amnesty restent cruciales pour éveiller les consciences et mobiliser les citoyens.







