Zoé Tanguy, trentenaire originaire de Jullouville dans la Manche, a changé de vie pour suivre sa passion pour la protection animale. Installée à Dullstroom, en Afrique du Sud, elle a cofondé un centre de réhabilitation animalier, en association avec sa compatriote Flore Aguettant, qu'elle a rencontrée lors d'une mission de volontariat en 2018.
« À cette époque, j'ai été marquée par la souffrance des animaux abandonnés et victimes de trafic. Nous avons alors décidé de créer un refuge où nous pourrions leur offrir les soins et l'amour dont ils ont besoin », explique Zoé, qui consacre son temps à nourrir et soigner de petits mammifères, tels que des ratons laveurs, des écureuils et des mangoustes.
Le travail de réhabilitation passe par la création d'un environnement sûr, permettant un retour à la vie sauvage. « Chaque animal a une histoire unique et nos efforts sont axés sur leur bien-être », précise-t-elle.
Cette initiative atteste d'un changement positif dans le paysage animalier sud-africain, où la sensibilisation à la protection des espèces vulnérables devient essentielle. Selon un rapport du Monde, la prise de conscience croissante sur la faune sauvage en péril imprime déjà des transformations significatives. D'après un expert en éthologie, « le travail de Zoé est un bel exemple de résilience et de passion qui inspire de nombreux jeunes ». Les actions de ce type jouent un rôle fondamental dans l'éducation des générations futures, soulignant l'importance de la coexistence avec la nature.







