Alors que les discussions sur la réforme des retraites occupent le devant de la scène politique, Olivier Dussopt, ministre du Travail, a annoncé que le gouvernement envisage de réexaminer les droit familiaux, en particulier les trimestres accordés pour l'éducation des enfants, des avantages dont bénéficient principalement les femmes.
Un système à réévaluer pour plus d'équité
Lors d'une interview, Dussopt a été questionné sur l'impact du report de l'âge légal de départ à la retraite sur les trimestres attribués aux mères. Il a reconnu que ce changement pourrait affecter négativement les femmes, dont beaucoup disposent de carrières complètes, mais qui se trouvent désavantagées par cette réforme. "Il est temps de revoir l'ensemble des droits familiaux", a-t-il déclaré, appelant à un débat approfondi sur ce sujet.
Pourquoi y a-t-il des inégalités ?
Le ministre a également souligné que certaines femmes, en fonction de leur régime d'affiliation, reçoivent des trimestres très inégalement. Par exemple, les mères affiliées au secteur privé obtiennent quatre trimestres, tandis que celles dans le public n’en reçoivent que deux. Cette inégalité soulève des questions sur le traitement équitable de tous les régimes, mais aussi sur d'autres avantages comme les majorations pour familles nombreuses, qui varient considérablement selon la profession exercée.
Adapter les règles à la réalité actuelle
Dussopt a rappelé que l'octroi de trimestres pour la maternité date des années 60 et ne répond pas nécessairement aux exigences contemporaines du marché du travail. Aujourd'hui, de nombreuses femmes peuvent cotiser durant leur congé de maternité, rendant ces trimestres moins nécessaires. Selon lui, la situation des carrières fragmentées face à des carrières complètes doit être prise en compte, ce qui nécessitera sans doute des ajustements dans les réglementations en vigueur.







