À partir de 2026, les fonctionnaires retraités ne pourront plus bénéficier des chèques-vacances, une mesure qui a suscité l'indignation des syndicats. Cette initiative, lancée en 1982 pour aider les retraités modestes à financer leurs vacances, sera désormais réservée aux agents en activité.
Une mesure ciblée sur l'économie
Les chèques-vacances, qui profitent actuellement à un quart des 115 000 agents publics concernés, ne seront plus accessibles aux retraités, créant une vague de mécontentement parmi les syndicats. Le gouvernement, qui justifie cette décision par un besoin d'économies, espère économiser jusqu'à 9 millions d'euros d'ici 2025. En 2023, le coût total des chèques-vacances a atteint 33,7 millions d'euros, comme l'a rapporté le syndicat Unsa.
Syndicats en colère
Les syndicats de la fonction publique dénoncent cette mesure comme une "régression sociale". Selon l'UNSA Retraités, ces chèques représentent une aide précieuse pour les ex-fonctionnaires dont les pensions sont en dessous du seuil de pauvreté. Les retraités qui en bénéficiaient avaient un revenu fiscal de référence moyen inférieur de 7 000 euros à celui des agents actifs.
Un débat encore ouvert
Malgré cette annonce, des voix s'élèvent à l'Assemblée, plaidant pour le maintien de cette aide. En octobre 2024, un député a exprimé ses préoccupations sur l'inégalité de traitement entre les retraités des secteurs public et privé, ce dernier conservant la possibilité de bénéficier des chèques-vacances. L'issue de cette situation reste incertaine, laissant espérer des changements à venir.







