Que se passe-t-il pour les voyageurs bloqués ?
En cas de faillite d'une compagnie telle que Thomas Cook, les voyageurs ayant réservé un voyage à forfait (combinant vol et hébergement par exemple) bénéficient d'une protection. En France, les agences de voyage immatriculées doivent avoir une garantie financière, qui permettra aux clients concernés d'être pris en charge pour poursuivre leur séjour ou pour leur retour en France. L'APST (Association professionnelle solidarité touriste) a mis en place un numéro d'urgence pour offrir assistance : 01 45 05 40 81. Pour ceux ayant simplement réservé un vol ou une nuit d'hôtel, la situation devient plus complexe. Ils doivent vérifier avec leur banque si une couverture d'assurance s'applique et suivre des procédures spécifiques en cas de liquidation judiciaire.
Les droits des consommateurs face à la faillite d'une compagnie aérienne
Lorsque la faillite d'une compagnie aérienne se produit, les passagers ayant réservé via une agence de voyage dans le cadre d'un forfait sont protégés. En revanche, pour les réservations individuelles (vols secs), il n'y a aucune obligation de garantie financière de la part des compagnies. Dans ce cas, les voyageurs doivent déclarer leur créance au liquidateur judiciaire, mais les chances de remboursement sont minces, étant donné qu'ils passent après d'autres créanciers comme l'État ou les employés de la compagnie. Il est conseillé de consulter sa banque pour examiner les options disponibles, telles que la procédure de "chargeback", permettant d'annuler le paiement et d’obtenir un remboursement direct en cas de faillite.
Précautions lors de la réservation d'un voyage
Pour éviter d'être affecté par une telle situation, il est crucial de s'informer lors de la réservation d'un voyage. Assurez-vous que l'agence de voyage est bien immatriculée sur le site www.atout-france.fr, garantissant ainsi une protection financière. De plus, lisez attentivement les conditions des assurances, car certaines peuvent exclure les faillites.
Pour des informations supplémentaires, n'hésitez pas à contacter les organismes concernés ou à consulter les sites officiels.







