En France, plus de sept millions de logements sont classés comme des "passoires thermiques". Il s'agit d'habitat dont l'efficacité énergétique est nettement insuffisante, rendant leur chauffage et leur refroidissement difficiles. À partir de 2023, les propriétaires de ces logements feront face à des contraintes de plus en plus strictes, et les conséquences pour le marché immobilier sont conséquentes.
Une législation en durcissement
Le gouvernement a décidé de renforcer les exigences en matière de performance énergétique. Dès 2025, les logements étiquetés "G", les plus énergivores, ne pourront plus être proposés à la location. Cette mesure incite les propriétaires à effectuer des travaux d'amélioration énergétique afin de rendre leur bien conforme aux nouvelles normes.
Un impact sur la vente immobilière
- La valeur des biens immobiliers pourrait décroître, car les acquéreurs sont de plus en plus attentifs à la performance énergétique.
- Des rénovations lourdes peuvent être nécessaires pour attirer les acheteurs, créant une pression sur les propriétaires.
Les solutions envisageables
Face à ces défis, plusieurs solutions s'offrent aux propriétaires:
- Réaliser un audit énergétique pour identifier les points à améliorer.
- Évaluer les aides financières disponibles pour les travaux de rénovation.
À l'avenir, la transition énergétique ne pourra plus être ignorée. Les passoires thermiques aux performances déplorables risquent de se heurter à un marché immobilier en pleine évolution, où l’efficacité énergétique devient un critère décisif.







