La pariétaire officinale (Parietaria officinalis), une membre discrète de la famille des Urticacées, est une plante vivace à la réputation bien établie pour ses propriétés médicinales. Cette plante, souvent négligée, pousse dans les sols secs et riches en azote, se frayant un chemin à travers les murs anciens, les décombres et les rochers. En Europe, en Asie occidentale et en Afrique du Nord, elle est appréciée non seulement pour sa comestibilité mais aussi pour ses bienfaits.
Une herb aux multiples visages
La pariétaire se distingue par ses tiges fragiles et velues, pouvant atteindre 70 cm de hauteur. Ses feuilles, d'un vert profond et légèrement rugueuses, sont souvent accompagné d'une floraison discrète mais allergisante, avec des fleurs verdâtres qui apparaissent de juin à octobre. En raison de son pollen, il est primordial de faire attention aux réactions allergiques qu'elle peut provoquer.
Riches en nitrate de potassium, tanins, mucilage et flavonoïdes, les feuilles et fleurs de la pariétaire sont reconnues pour leurs vertus diurétiques, notamment dans le traitement des affections urinaires telles que la cystite et la néphrite.
Utilisation et bienfaits en phytothérapie
En phytothérapie, la pariétaire est utilisée de diverses façons :
- Infusion : 15 g de plante fraîche pour 50 cl d'eau, infusion de 10 minutes, à raison de 2 à 3 tasses par jour.
- Décoction : 50 g de plante fraîche pour 1 litre d'eau, à faire bouillir durant 10 minutes et à laisser infuser. Idéale pour des compresses sur des inflammations externes.
Les propriétés apaisantes de son mucilage en font également un remède pour les irritations internes et externes, comme les hémorroïdes ou les brûlures.
Intégrer la pariétaire dans votre cuisine
Malgré son goût un peu fade, la pariétaire peut être intégrée dans diverses préparations culinaires. Ses tiges et feuilles tendres se marient bien avec d'autres salades ou peuvent être cuisinées avec des légumes ou des sauces plus relevées. Récoltée au printemps ou en été, cette plante se consomme toute entière, tant que ses feuilles restent jeunes et non-rugueuses.
Quant aux autres espèces comme Parietaria judaica et Parietaria lusitanica, elles possèdent également des vertus similaires et peuvent être récoltées sans crainte. N’oubliez pas de consulter un professionnel de la santé avant de vous lancer dans l’automédication, en particulier pour les femmes enceintes ou les personnes ayant des conditions médicales préexistantes.







