À partir de décembre, l’Assurance maladie déploie le télécontrôle des arrêts de travail à l’échelle nationale. Ce système, déjà testé dans plusieurs régions comme l’Occitanie et la Bourgogne-Franche-Comté, permet aux assurés d’être contrôlés à distance via des visioconférences avec des médecins référents.
Bien qu’évitant le rendez-vous physique auparavant requis, ce nouveau format vise à mieux encadrer les arrêts de travail et à réduire la fraude. Cela s’appliquera également aux contextes de risques professionnels ou maladies, ainsi qu’à certaines demandes d’invalidité. Le lancement de cette initiative fait partie d’un effort plus large pour moderniser le système de santé français.
Selon une étude menée dans les régions pilotes, environ 85 % des assurés se sont déclarés favorables à cette méthode de télécontrôle, démontrant une ouverture vers des solutions innovantes. Les contrôles se dérouleront en trois phases : envoi d’un lien et d’un SMS au patient avec les détails du rendez-vous, suivi d’une visioconférence programée.
L’Assurance maladie promet une simplification des échanges et des réductions significatives des déplacements nécessaires pour les assurés. Le dispositif vise à fluidifier le processus de contrôle tout en maintenant une vigilance sur les arrêts de travail. Il reste cependant à voir comment cette méthode sera intégrée dans le cadre des renouvellements d’arrêts en téléconsultation, un sujet encore en débat parmi les décideurs politiques, comme l'indique Midi Libre.







