La gestion d'actifs est sur le point de frapper un nouveau record mondial, atteignant un impressionnant total de 140 000 milliards $ en 2024. Lors d'une récente émission de BFM Bourse, des experts comme Mabrouk Chetouane, responsable de la stratégie globale de marché chez Natixis Investment Manager, et Xavier Patrolin, président d'Albatros Capital, ont partagé leurs analyses sur cette montée fulgurante.
Ce phénomène, selon les experts, est le résultat d'une combinaison complexe de facteurs économiques. L'essor des marchés émergents, l'augmentation des investissements institutionnels et la digitalisation croissante des services financiers jouent un rôle crucial. D'après un rapport de Les Échos, la numérisation des services a permis d'élargir l'accès aux investissements, attirant ainsi un plus grand nombre d'investisseurs vers des stratégies auparavant réservées à une élite.
Une enquête menée par Reuters révèle également que l'intérêt croissant pour les investissements durables contribue à cette explosion. La prise de conscience environnementale et sociale pousse de nombreux investisseurs à rechercher des options qui allient rentabilité profitable et responsabilité sociale. L'économiste Sophie Loussouarn constate que ces changements des préférences des investisseurs transforment la manière dont les fonds sont alloués et gérés.
En parallèle, le secteur semble se concentrer de plus en plus sur l'innovation technologique, ce qui facilite la gestion d'actifs. L'intelligence artificielle et les algorithmes avancés permettent des analyses prédictives plus précises, influençant ainsi les décisions d'investissement.
Ce cap symbolique de 140 000 milliards $ pourrait signaler non seulement un tournant dans le paysage financier, mais aussi des implications plus larges pour l'économie mondiale. Un point de vue partagé par Chetouane, qui souligne que « nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère d'investissements éclairés, guidés par des données et l'innovation technologique ». Alors que le monde de l'économie continue d'évoluer, la question demeure : quelles seront les prochaines étapes pour la gestion d'actifs ?







