L'Afrique du Sud accueille le G20 pour la première fois, mettant en lumière des enjeux critiques tels que la guerre en Ukraine et l'urgence climatique. L'absence du président américain Donald Trump, qui boycott le sommet, a déjà suscité des réactions et des débats parmi les dirigeants.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a organisé une réunion des dirigeants européens à Johannesburg pour discuter des dynamiques entourant le conflit ukrainien, un sujet de préoccupation majeur. Les relations entre l'UE et les États-Unis sont sous tension, notamment en raison des divergences sur la réponse à la crise.
Les discussions sur le climat, programées pour cet après-midi, sont également attendues avec impatience. Dans un contexte où la COP30 au Brésil semble piétiner, la nécessité d'un plan d'action contre les énergies fossiles devient primordiale. Les attentes sont élevées, surtout après l'échec de Belém à parvenir à un consensus.
Le G20, qui regroupe 19 pays et l'Union européenne, représente plus de 85 % du PIB mondial et deux tiers de la population. Ce sommet, qui marque une étape symbolique pour les pays du Sud global, renforce l'idée d'un besoin urgent de coopération multilatérale. L'Afrique du Sud, sous la présidence de Cyril Ramaphosa, met en avant des thèmes tels que l'équité économique, l'allègement de la dette, et les minerais nécessaires à la transition énergétique.
La communauté internationale se demande si un consensus pourra être atteint, étant donné que les États-Unis s'opposent à la publication d'un communiqué final. Un projet de déclaration a été préparé malgré tout, mais son contenu reste incertain. Le président sud-africain a exprimé son espoir de voir une déclaration adoptée qui instaurerait un cadre durable pour la coopération mondiale.
Antonio Costa, président du Conseil européen, a souligné, depuis Johannesburg, l'importance du multilatéralisme face aux défis contemporains. En parallèle, Trump continue son éloignement des instances internationales, ayant déjà retiré les États-Unis de l'accord de Paris sur le climat. Pendant ce temps, le G20 s'achemine vers une présidence américaine, qui pourrait orienter les priorités vers des questions économiques sans accord clair avec les autres nations.
Ce sommet est crucial, non seulement pour l'Afrique du Sud, mais pour l'avenir de la coopération internationale.







