Les discussions à Genève sur la fin du conflit en Ukraine prennent une tournure significative. Selon Roustem Oumerov, secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, les derniers documents élaborés par Washington reflètent les priorités essentielles de Kiev. « La version actuelle, bien qu'encore en voie d'approbation, intègre déjà de nombreux enjeux vitaux pour notre pays », a-t-il déclaré, qualifiant l взаимодействие avec les États-Unis de « constructive ».
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également souligné l'importance des propositions américaines, estimant qu'elles pourraient contenir des éléments cruciaux pour les intérêts nationaux de l'Ukraine. Il a exprimé sa satisfaction quant à la reprise du dialogue diplomatique, bien qu'il se poursuive sans la Russie. Le chef d'État aspire à faire de cet accord un véritable instrument pour mettre un terme à la violence qui ravage son pays.
Il est à noter que le plan américain avait initialement été rejeté par Zelensky, qui avait promis de soumettre des « alternatives ». Du côté russe, Vladimir Poutine a estimé que le texte proposé par les États-Unis pourrait servir de base à un règlement définitif, incitant Kiev à prendre part aux négociations.
Trump critique l'Ukraine et les alliés européens
Dans un registre très différent, Donald Trump a exprimé sa désapprobation à l'égard des dirigeants ukrainiens, les accusant de faire preuve de « manque de gratitude » envers les États-Unis, qui cherchent à promouvoir un accord controversé. Sur Truth Social, il a aussi vivement critiqué les pays européens, en particulier ceux qui continuent à acheter du pétrole russe, tout en mettant en cause Joe Biden pour son inaction lors des premiers jours du conflit. « J'ai hérité d'une guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu », a-t-il affirmé, défendant sa stratégie comme un cadre propice aux négociations.
D'autre part, le chancelier allemand Friedrich Merz, présent à Johannesburg pour le sommet du G20, a tempéré les propos enthousiastes. Il a noté qu'il demeurait sceptique quant à la possibilité de parvenir à un accord d'ici la date butoir fixée par Washington. « Nous avons encore du chemin à parcourir, vu les divergences persistantes », a-t-il averti. Merz a également mentionné une proposition en discussion à Genève visant à identifier au moins un point d'accord initial.
En ce qui concerne la réintégration de la Russie au sein du G8, il a clairement déclaré qu'il ne voyait pas de volonté de sa part à ce jour. Ces éléments ajoutent à la complexité des discussions entamées et témoignent des scepticismes persistants qui entourent ce dossier délicat.
(Sources : AFP, Le Monde, France 24)







