À l'Université de Bradford, Michael Crowley et Malcolm Dando expriment leurs craintes croissantes face aux avancées technologiques qui pourraient transformer le cerveau en un véritable champ de bataille. Ce phénomène est encouragé par The Guardian, où ils appellent à une prise de conscience face à ce risque considérable.
Ces neuro-armes, dotées d'une sophistication inimaginable, pourraient influencer la conscience, la mémoire et même la perception. Michael Crowley souligne que "ce qui semblait autrefois appartenir à la science-fiction devient une réalité plausible". Il se rendra à La Haye pour participer à une conférence sur la surveillance des armes chimiques et les préoccupations qui en découlent.
Un passé de tentatives inquiétantes
Dès les deux grands conflits mondiaux, des nations ont investi dans des recherches pour développer des armes influençant le système nerveux. Des événements tragiques comme la prise d'otage du théâtre de Moscou, où des agents chimiques ont causé la mort de nombreux otages, illustrent les dangers qui pèsent sur l'humanité.
Un appel à l'action
Dando, fort de son expérience dans le domaine du désarmement, dupe la communauté internationale, rappelant que "les mêmes avancées scientifiques qui offrent des traitements pour les troubles neurologiques peuvent être détournées pour nuire". Leurs craintes sont accentuées par les lacunes dans les accords internationaux sur le contrôle des armements, poussant les chercheurs à exiger un cadre mondial pour contrer cette menace.
Ce sujet retentissant appelle à une action immédiate pour préserver l'intégrité de la science et le respect de l'esprit humain. Des experts, tels que ScienceDirect, soutiennent la nécessité de formations et d'un groupe de travail dédié à la règlementation des neuro-armes. Les chercheurs avancent qu'il est crucial d'agir pour éviter que la science ne soit utilisée comme outil d'oppression.







