Depuis maintenant trois ans, Loïc se trouve en proie à une situation insupportable. Sa voisine, revendiquant illégalement l'accès aux parties communes, lui refuse le passage vers son jardin, malgré un acte notarié clair et des expertises qui corroborent ses droits de propriété. En proie à un harcèlement verbal constant et craignant pour ses biens, il s'exprime sur l'enfer quotidien que représente cette cohabitation.
La privatisation des espaces communs par sa voisine
Loïc partage une cour commune avec sa voisine qui permet l’accès à leurs jardins respectifs. Cependant, cette dernière a décidé que cet espace partagé lui appartenait, arguant qu'il lui offre un accès à sa propre propriété. Selon RMC, dès qu'il tente de mettre les pieds dans l'espace commun, Loïc est immédiatement confronté à des agressions verbales, tant de la voisine que de sa mère : "C’est compliqué à vivre", confie-t-il.
Son absenteisme, que ce soit pour le travail ou le week-end, se double d'une anxiété incessante : "Je redoute toujours de découvrir ce qui m'attend à mon retour", déclare-t-il, redoutant que sa voisine n'endommage ses biens ou ne prenne mal en charge son chien, qu'il laisse dans le jardin une partie de la journée. "Je me sens piégé et j’ai longtemps ressenti une culpabilité écrasante face à cette situation", ajoute-t-il avec amertume.
Des preuves contre l'opposition de sa voisine
Pourtant, d'un point de vue légal, Loïc a largement raison. Comme stipulé dans l'article 700 du Code civil, tous les propriétaires de parcelles d'un même terrain ont droit à un passage nécessaire pour accéder à leurs maisons. C'est une servitude à laquelle sa voisine ne peut déroger.
Lors de l'achat de sa maison, l'acte notarié était explicite concernant les parties communes et les servitudes associées. Néanmoins, la voisine remet en question ce document, provoquant le début d'un conflit qui semble interminable. Au cours de la première phase, elle a mandaté un expert géomètre, qui a confirmé la validité des droits de Loïc. Toutefois, elle a refusé de signer les conclusions du rapport. Un second expert a été engagé, établissant la même conclusion, mais là encore, elle s'est refusée à la reconnaître.
Malgré le soutien de ses proches, Loïc commence à envisager la vente de son bien, désespéré par l'absence de résolution. Cette affaire met en lumière des thèmes récurrents dans les conflits voisins en France, où les droits de propriété sont souvent mis à l'épreuve face à des comportements intrusifs. L'article de RMC rappelle que de nombreuses personnes se heurtaient hélas à ce même type de difficultés, rendant ce problème encore plus préoccupant compte tenu de la montée des tensions dans les communautés résidentielles.







