Ce samedi, Costanza Tosi, une journaliste italienne collaborant avec la chaîne Rete 4, a partagé son expérience troublante sur CNEWS, après avoir été agressée pendant un reportage à Roubaix. Alors qu'elle filmait dans une boucherie halal, elle a été confrontée à des menaces inquiétantes. L'un des agresseurs lui aurait lancé : « Si tu continues à crier, je te donne un coup de poing ». Ce type d'incident soulève de sérieuses questions concernant la sécurité des journalistes dans des contextes potentiellement tendus.
Cette agression fait écho à un climat de vigilance accru autour des violences envers les journalistes, thème régulièrement abordé dans le débat public. Selon une enquête de Reporters sans frontières, près de 50% des journalistes en France se sentent en danger régulièrement lorsqu'ils couvrent certains événements, surtout dans les zones à forte polarisation sociale.
Les réactions à cet incident ne se sont pas fait attendre. Des experts en communication et des défenseurs des droits humains insistent sur la nécessité d'une protection renforcée pour les journalistes afin d'assurer leur sécurité et leur droit à informer librement. Jean-Pierre, un journaliste ayant couvert des manifestations, souligne : "Chaque jour, nous risquons notre sécurité pour rapporter la vérité; il est impératif que les autorités prennent des mesures pour nous protéger".
Alors que cette affaire est largement médiatisée, il reste à voir quelles actions concrètes seront entreprises pour garantir la sécurité des journalistes, tant sur le terrain qu’en ligne, afin de préserver la liberté de la presse dans notre pays.







