Une jeune diplômée de 23 ans, titulaire d’un bac +5 en finance, a récemment été offre par France Travail un contrat à durée déterminée pour un poste de Père Noël. Elle a choisi de décliner cette offre atypique sans subir de sanctions. Pourquoi ?
Selon France Travail, cette proposition ne constituait pas une « offre raisonnable d’emploi » (ORE), mais plutôt une suggestion générée automatiquement par un algorithme. L’ORE se définit par des critères précis : le secteur d’activité, le type de contrat, la localisation géographique, et le salaire en phase avec le marché local. Les emplois qui ne respectent pas ces standards ne peuvent pas être considérés comme des obligations pour le demandeur d’emploi.
Une expert en droit du travail, Me Claire Dupont, souligne que les demandeurs d’emploi ont la possibilité de refuser deux fois une ORE, mais à partir du troisième refus, des sanctions peuvent être appliquées. « Un refus légitime pourrait inclure des raisons telles que les conditions de travail inacceptables ou un salaire non conforme aux normes du secteur », explique-t-elle.
France Travail précise également que les demandeurs peuvent toujours argumenter leurs refus avant toute sanction potentielle. Les cas de radiation restent relativement rares, ce qui offre un certain niveau de protection pour les demandeurs.
En résumé, alors que le marché de l’emploi peut sembler appréhendé comme une course sans fin, il est crucial pour les demandeurs d’emploi de connaître leurs droits en matière de refus d’offres. Pour plus d’informations sur ce sujet, consultez les avis d’experts sur le site de Capital et d’autres sources spécialisées.







