Au cœur d'une polémique grandissante, Jean-Louis Borloo a réagi aux déclarations du général Fabien Mandon, qui a récemment appelé à un « réarmement moral » de la France face à la menace russe. Invité sur LCI, Borloo n’a pas manqué de s’interroger sur la portée de telles déclarations.
Le général Mandon a évoqué une réalité inquiétante en déclarant : « Il faut accepter de perdre nos enfants. » Une remarque qui, selon Borloo, mérite une profonde réflexion. Il a évoqué des enfants tragiquement disparus, tels qu’Elias, Philippine et Mehdi, soulignant ainsi que la France a déjà payé un lourd tribut.
« Malheureusement, des enfants, on en perd déjà. Le problème, c'est que nous ne sommes pas prêts à sacrifier nos fils pour défendre notre nation, » a martelé Borloo lors de son intervention. Pour lui, le véritable enjeu réside dans la capacité à « faire nation » et à rassembler les citoyens derrière des valeurs communes.
Il a également pointé du doigt la fragmentation de la société française : « Nous sommes en train de ne plus être une nation, » a-t-il déploré, attribuant ce délitement à l'effondrement des « bases fondamentales du pays : logement, santé, sécurité, etc. »
Selon plusieurs analystes, la France traverse une période de crise systémique où les fractures sociales et économiques deviennent de plus en plus visibles. Les experts s'accordent à dire que le manque de cohésion nationale ne fait qu'aggraver les tensions. Le Monde souligne que le pays doit se serrer les coudes pour relever les défis qui l'attendent.
Pour conclure, Borloo a averti que la désorganisation actuelle pourrait mener à des conséquences désastreuses : « Notre système est tellement désorganisé. On est comme sur le Titanic, à jouer de la musique, alors que la vérité est que nous sommes malades. » Une métaphore qui résume parfaitement l'état d'esprit actuel dans lequel se trouve la société française.







