La SNCF a récemment renforcé ses mesures de sécurité afin de limiter les vols de câbles riche en cuivre et en autres métaux précieux.
Récemment, le réseau SNCF a été perturbé par des actes de vol, entraînant des annulations de trains et d'importants retards, particulièrement dans le Sud-Est de la France. Pour contrer ce phénomène, l'entreprise ferroviaire déploie des drones qui surveillent les voies 24 heures sur 24.
Une flotte de 200 drones
Lors d'une démonstration à Artenay, un drone d'observation a survolé une voie ferrée entre les champs du Loiret. Ces drones sont équipés de caméras, dont certaines à infrarouge, permettant une surveillance efficace dans l’obscurité.
Depuis le début de cette initiative en 2017, environ 2 000 missions de drones sont effectuées chaque année, dont 200 sont dédiées à la lutte contre les actes de malveillance.
Une réponse proactive
Alexis Meneses, directeur de la stratégie d'Altametris, filiale de la SNCF, explique que cela permet de surveiller l'ensemble du réseau en permanence : "Cela permet d'avoir de la donnée sur l'ensemble du réseau en permanence 24 heures sur 24 et sept jours sur sept.".
En ce qui concerne les vols, Christophe Bouteille, directeur-adjoint de la sûreté SNCF, souligne que ces actes sont souvent liés à l'augmentation du cours du cuivre, qui frôle actuellement les 10 000 euros la tonne. L’entreprise investit environ 100 millions d’euros par an dans la protection de ses infrastructures.
Des résultats tangibles
Avec l'utilisation des drones, la SNCF a réussi à neutraliser plusieurs réseaux de voleurs, attirant ainsi l’attention des forces de l’ordre. Les mesures de sécurité ne visent pas seulement à stopper les actes de malveillance, mais également à dissuader les tentatives de vol.
En somme, la lutte contre le vol de cuivre s’inscrit dans une démarche globale de sécurisation des infrastructures ferroviaires en France, où la technologie devient un allié essentiel. Les enjeux, tant économiques qu'opérationnels, justifient ces efforts soutenus et innovants.







